« Moi, Julien… » Saison 2 Episode 6 : Quand Simon Rencontre Marion

C’est l’arrêt du bruit de l’eau de la douche qui m’a fait revenir à la réalité. Je me suis retourné alors que Simon traversait la pièce dans le plus simple appareil, se séchant à peine le corps à l’aide de la serviette blanche qu’il avait trouvé. On aurait pu le suivre facilement avec ses traces de pieds mouillés sur le parquet. Il s’est couché sur le lit. Mon dieu qu’il était diablement sexy, des gouttes d’eau perlaient encore sur son corps, son sexe mu de sa propre volonté trahissait son excitation. Je suis resté à l’admirer quelques instants ainsi alors qu’il me lançait un sourire coquin.


Je me suis enfin décidé à le rejoindre. Je me suis foutu à poil tandis que je faisais les quelques pas qui me séparaient de lui. Et je n’y suis pas allé par 4 chemins, je me suis penché directement sur sa queue qui était déjà presque bandé et je l’ai prise en bouche. Je me suis appliqué à lui rendre la pareil de tout à l’heure (voir épisode 5), mes lèvres coulissant le long de sa hampe. Force était de constater que je n’avais pas le même talent que lui. Je n’arrivais pas à le prendre entièrement car je n’arrivais pas à contrôler mon réflexe nauséeux. Je m’appliquais quand même à faire de mon mieux. Mes mains ne restaient pas inactives en venant titiller ses deux tétons que je savais sensibles. Et plus je les tournais entre le pouce et l’index de chaque main, plus j’entendais sa respiration et plus je sentais son bassin venir à la rencontre de ma bouche.


Je pensais l’amener ainsi jusqu’à la jouissance mais il avait autre chose en tête. Sans un mot, il m’a gentiment repoussé pour s’échapper de ma bouche et il s’est retourné sur le ventre tout en écartant ses cuisses. De là j’avais une vue magnifique sur ses fesses imberbes et sa raie offerte. Je me suis alors penché pour lui lécher le cul, en me frayant un chemin à l’aide des mes mains posées sur ses deux lobes. J’ai commencé par faire tourner ma langue en cercles concentriques autour de son trou pour le faire languir.

Puis petit à petit ma langue passait de plus en plus souvent dessus pour l’humidifier. Et finalement je la dardais pour forcer le passage au travers de son sphincter lubrifié, la pointant pour assouplir progressivement son anneau. Je ne saurais dire combien de temps cela a duré tellement je prenais plaisir à lui donner ce plaisir en l’entendant gémir et se trémousser tel une anguille.


Ma queue me faisait mal tellement elle était bandée. Il fallait que je fasse quelque chose. Il fallait que je baise Simon. Rien d’autre n’était plus important à ce moment-là. Je me suis relevé à genoux et penché pour prendre une capote et du gel dans le tiroir du chevet. Je m’en suis équipé et je me suis lové sur lui, ma bite trouvant son chemin toute seule. Je l’ai d’abord enculé tout doucement avec des petits mouvements. J’alternais parfois avec des mouvements plus amples et profonds tout en l’embrassant dans le cou, ce qui le faisait presque trembler de plaisir. Je me suis relevé sur mes genoux en tirant ses fesses vers moi pour le mettre en levrette. J’ai posé une main ferme sur le haut de son dos pour qu’il se cambre bien comme j’aime, sa tête posée sur mon lit et j’ai repris mes va-et-vient, tantôt lent tantôt rapide en claquant mon pubis contre ses fesses. Simon ahanait au rythme de la pénétration, et parfois il en avait le souffle coupé lorsque je me retirais totalement avec de rentrer de nouveau au fond de son trou béant.


J’ai fini par me retirer pour retourner Simon et le mettre sur le dos. Je voulais voir son visage pendant que je l’enculais, je voulais pouvoir l’embrasser aussi. Il avait replié ses genoux vers lui et j’ai vite remis mon gland au chaud. Sa bite, à demi molle, ballotait pendant que je le limais. Je l’entendais dire des mots inintelligibles entre ses gémissements de plus en plus aigus. J’ai pris ça pour des encouragements et j’ai continué plus fort. Et dans un dernier cri, Simon a joui sans même se toucher, son sperme sortant par vagues successives de son méat pour s’écouler le long de son gland et terminer sa course sur son ventre.
Je me suis alors déculé, j’ai enlevé la capote et je me suis branlé rapidement, pointant ma verge telle une lance vers sa bite pour que ma jouissance rejoigne la sienne.


Ce soir-là, Simon est resté toute la nuit. Mais on n’a pas baisé de nouveau. Non, on s’est juste blotti l’un contre l’autre dans un moment tendre. Au cours de la nuit, dès que l’un ou l’autre sortait de son sommeil profond pour une raison ou une autre, il en profitait pour déposer un baiser sur le visage de l’autre ou pour mettre sa main sur le corps de l’autre. Simon s’est réveillé tôt car il devait repasser chez lui se changer. On s’est quitté sur le pas de la porte avec un baiser bruyant. Je me demande bien ce que devait penser mes nouveaux voisins, entre le week-end dernier avec Marion et hier soir avec Simon, ils ont dû en entendre du bruit.



Les jours suivants, le tourbillon du mois septembre nous a tous emportés. Rentrée des classes pour les s, les jours qui raccourcissent, l’automne qui déboule, les matins froids et humides. Putain qu’est-ce que je déteste cette période.


Pourtant chaque jour qui passait renforçait la certitude que j’avais fait les bons choix et que je pouvais enfin prétendre à être heureux dans ma bisexualité.


Dans cette nouvelle organisation, on avait fait très fort avec mon ex-femme : on arrivait même à ne pas se croiser du tout ! Cela évitait bien des conflits inutiles. Le rythme était simple : Une semaine sur deux à la maison avec les s, semaine qui par chance était la même que celle où Marion avait les siens. Semaine généralement chaste si ce n’est parfois quelques rendez-vous coquins entre midi et deux avec Marion ou avec Simon. L’autre semaine dans le studio. Semaine sexuellement beaucoup plus active où j’essayais de partager équitablement mon temps entre ma maitresse et mon amant.


Ma relation avec les deux se développait progressivement. D’une relation purement sexuelle, elles se transformaient en quelque chose d’autre.
Si pour Marion on était sans doute plus proche de ce que nous pourrions appeler communément « amour », pour Simon c’était un mélange protéiforme de complicité, d’amitié et de tendresse. Je savais que Marion ne voyait personne d’autre et me faisait pleinement confiance. Elle ne me montrait pas de jalousie, elle comprenait maintenant ma bisexualité et je lui en serais éternellement reconnaissant. Simon, lui, pouvait faire des plans avec des mecs sans que cela ne me gêne et d’ailleurs sans que j’aie à le savoir. Et de base c’était quelqu’un dont la jalousie ne faisait par partie de son vocabulaire.


Sans qu’ils ne se soient concertés, enfin je crois, Marion et Simon me demandaient sans cesse quand ils pourraient rencontrer l’autre. J’avoue que je n’étais pas très chaud, autant par réflexe de vouloir compartimenter ma vie que par peur qu’ils ne s’entendent pas du tout. J’ai résisté, résisté, résisté autant que j’ai pu. Jusqu’à ce que je craque tellement ils me bassinaient. En accord avec eux, le premier rendez-vous fut pris dans un lieu neutre, un restaurant, et lors d’une semaine où j’avais les s, histoire d’éviter le malaise de fin de soirée au moment de décider lequel des deux resterait.


Nous avions convenu d’un rendez-vous le lundi soir à 20H30 dans un restaurant dans Paris. Je suis arrivé le premier au Café Séraphin coincé entre Saint-Sulpice et le marché St Germain. Bonne cuisine, bien reçu mais peut-être un peu bruyant me disais-je alors que j’attendais les deux autres. J’étais assez stressé et cela devait se voir quand la serveuse m’a demandé si je voulais boire quelque chose pour me faire patienter. J’ai failli prendre un whisky sec mais je déteste ça. Marion est arrivé quelques minutes plus tard suivi de près par Simon. Je me suis levé pour faire les présentations d’une affligeante platitude :
- Marion je te présente Simon. Simon voici Marion


Les deux se sont embrassés sur la joue en se disant enchanté avec un grand sourire.
Mais le plus bizarre fut lorsque Marion, puis Simon, m’ont posé chacun leur tour un smack sur la bouche. Je crois que je suis devenu rouge pivoine au milieu du restaurant et en regardant autour moi pour voir si les gens attablés ne nous avaient pas remarqués.


On a commencé la discussion par des banalités : le quartier, le restaurant, la carte, le temps, le boulot. Bref on prenait nos marques mais sans que cela n’en soit réellement gênant. Et plus le diner avançait plus les deux discutaient ensemble, se découvraient des points communs et même plaisantaient. J’en devenais presque jaloux. Mais en même temps j’étais tellement heureux que Marion et Simon s’entendent si bien, comme s’ils étaient déjà de vieux amis.


Et puis de fil en aiguille les sujets sont devenus plus intimes, surtout vis-à-vis de moi. Ils s’entendaient comme larrons en foire et apparemment ils comptaient tous les deux me tirer les vers du nez. Ils finirent par demander en cœur de leur raconter ma première fois avec un homme et maintenant qu’ils avaient eu cette idée en tête, impossible de leur enlever. J’essayais de m’en sortir par quelques pirouettes mais rien ne marchait. J’ai fini par baragouiner un « ok, ok » pour qu’ils me laissent enfin tranquille. La serveuse nous a apporté nos desserts. Cela m’a laissé le temps de réfléchir à comment j’allais bien pouvoir raconter mon histoire.


Cuillère en main, en regardant ma crème brulée, j’ai commencé.

« Nous étions en 1991, heu…, non plutôt début 1992. A Paris. Il devait être 4H du mat. Dans un petit studio, je m’étais endormi dans un canapé après une soirée en boite. A la radio je me souviens qu’on entendait « Umbelievable » d’EMF.

Mais attendez, avant d’aller plus loin il faut que je remonte un peu dans le temps pour que vous compreniez mieux le contexte. On était en septembre 1991 et …

A suivre dans la saison 3…

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